Edition No 9/2021
19 CAMION 9 / 2021 début. La mission qui nous avait été confiée était de convoyer en Suisse trois camions du roadshow «Together towards zero emissions», à savoir une présentation sur les avancées environnementales de Volvo Trucks qui es- père atteindre l’objectif de zéro émissions pol- luantes d’ici à 2050. Au milieu du flot de pendulaires Pour mener à bien cette mission, mon confrère Martin Schatzmann et moi avons été épaulés jusqu’au Volvo Truck Center d’Aclens (VD), près de Lausanne, par François Maccaud, un conseiller de vente qui nous a aidés à régler les différentes formalités doua- nières. Après m’être rendu à Lyon en train, je rejoins le Volvo Truck Center de Chaponnay, à l’ouest de Lyon, à 8 h 02 très précises. Là, après avoir reçu quelques instructions sur les particularités des deux camions, mon confrère s’installe au volant du FH 500 I-Save et j’en fais de même au volant du FM 460 LNG qui tire une remorque sur laquelle se trouve le nou- veau Volvo FE Electric. Peu après 9 heures, après avoir intercalé mon attelage de 16,5 mètres de long au mi- lieu du flot de voitures de pendulaires qui se rendent au travail, j’entre sur l’autoroute de contournement de Lyon. Dix minutes plus tard, je me retrouve immobilisé dans une longue queue de véhicules. Le système de navigation de «mon» Volvo FM m’informe que ces bou- chons dureront 22 minutes. Cela n’est pas bien grave et je prends mon mal en patience. Il en faut davantage pour m’énerver Je profite de ces bouchons pour régler le régulateur de vitesse adaptatif sur 30 km/h. Du coup, je peux laisser mon pied droit au repos. Je n’ai qu’à tenir le volant et le camion avance tout seul, en mode «Stop & go», en observant une distance de sécurité sur le camion belge qui me précède. Un automobiliste, provenant de la file de gauche qui avance légèrement moins lentement que la file de droite, profite de cette distance de sécurité pour s’intercaler devant nous à l’approche d’une sortie d’au- Lors d’un bref arrêt entre Lyon et Genève, François Maccaud, conseiller de vente chez Volvo Trucks, contrôle que les câbles, qui retiennent le camion électrique sur «ma» remorque, sont bien tendus. toroute. A-t-il voulu jouer au plus malin ou s’est-il aperçu en retard qu’il devait sortir à cet endroit? Je l’ignore. Cela n’a toutefois que peu d’importance. Nous sommes à l’arrêt et il en faut davantage pour m’énerver étant donné que je suis d’un naturel très calme. Mon ac- compagnant photographie néanmoins sa manœuvre. Je pourrai ainsi bien illustrer ces bouchons lyonnais dans mon article... Comme cela m’avait été annoncé par le système de navigation, les bouchons dispa- raissent comme par enchantement après une vingtaine de minutes. J’ai alors tout loisir d’apprécier le confort à bord. Le soleil vient-il quelque peu gêner ma vision? Aucun pro- blème! J’abaisse le pare-soleil électrique sans quitter la route des yeux. Je repense alors aux propos que m’avait tenus l’été passé Enrico Cerutti, le directeur des ventes de Volvo Trucks pour le Tessin, avant de me confier le nouveau FMX pour un essai: «Tu verras, toutes les com- mandes ont été placées de telle sorte qu’on les trouve immédiatement sans devoir quitter la route des yeux. La sécurité est en effet pri- mordiale pour Volvo.» J’arrive ainsi frais et dis- pos à la douane de Bardonnex à 11 h 49, non sans avoir effectué une brève halte, une heure auparavant, afin de contrôler que les câbles, qui retiennent le Volvo FE Electric sur «ma» re- morque, étaient toujours bien tendus. Un excellent niveau de confort Les formalités douanières, je l’ai déjà re- levé plus haut, ont duré 90 minutes mais un rapide coup de fil au restaurant du Chemin de fer à Rolle (VD) nous permet d’être certains que nous aurons quelque chose à manger même si nous n’y arriverons qu’à 13 h 45: «Vous êtes les bienvenus», me confirme en effet Marty Wertmann, la patronne de ce relais membre Au volant du FM: j’abaisse le pare-soleil électrique sans quitter la route des yeux. A la douane: voici, en vert, le carnet ATA pour l’admission temporaire des marchandises. des Routiers Suisses unanimement apprécié des chauffeurs. A juste titre d’ailleurs. L’accueil y est très chaleureux et le menu du jour vrai- ment excellent. Après avoir repris des forces, Martin Schatzmann et moi poursuivons notre route jusqu’au Volvo Truck Center d’Aclens. Là, nous ne prenons pas seulement congé de François Maccaud mais profitons également de chan- ger de camion. Martin Schatzmann conduit à présent le FM 460 LNG et moi le FH 500 I-Save. Le confort était déjà excellent dans le FMmais, dans le FH, il atteint un niveau encore supé- rieur: «Nous vous avons surclassé dans une suite», peut-on lire dans la brochure du Volvo FH. La métaphore est vraiment bien choisie. Mais, attention, il s’agit d’une suite très éco- nome en carburant grâce au système I-Save. Une soif très modérée Etant donné que, pour une fois, il n’y a pra- tiquement pas de trafic sur l’autoroute qui re- lie Berne à Egerkingen (SO), je me dis que les conditions sont idéales pour essayer d’obtenir Photo: François Maccaud Photos: Laurent Missbauer
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