18 CAMION 2 / 2023 Volvo Trucks Des années difficiles ont été surmontées «Nous avons dû faire de nombreuses heures supplémentaires et les dépenses ont augmenté en conséquence», a notamment déclaré Urs Gerber. C’est ainsi que le directeur de Volvo Trucks Suisse a résumé les dernières années qui ont été extrêmement difficiles, également pour le marché des véhicules utilitaires lourds. La pandémie, la crise des composants électroniques, les effets de la guerre en Ukraine, tels ont été quelquesuns des points négatifs avec lesquels il a fallu composer. Il y a néanmoins eu plusieurs raisons de se réjouir: «Un constructeur de superstructures m’a par exemple dit que nous fournissions toujours des produits de qualité élevée», a ajouté Urs Gerber. «Les retards de livraison ont par ailleurs été limités et, dans le monde entier, malgré les circonstances, les ventes ont été très bonnes.» En Suisse, Volvo Urs Gerber, directeur de VolvoTrucks Suisse: «La mobilité zéro émission est le principal défi avec lequel il va falloir composer ces prochaines années.» Photos: Daniel von Känel Si Volvo Trucks Suisse reste confiant pour l’avenir, c’est aussi parce que le constructeur deGöteborg a de nombreuses solutions pour répondre aux questions concernant la protection du climat.La propulsion par pile à combustible en fera bientôt partie. Lors d’une rencontre avec la presse, qui s’est déroulée chez Volvo Trucks Suisse à Dällikon (ZH), le directeur Urs Gerber a également évoqué les années passées, plutôt difficiles. Roland Gruber:«La numérisation des ateliers de réparation représente un autre défi de taille.» Trucks occupe la deuxième place en termes de parts de marché, juste derrière Scania (voir l’article publié aux pages 8 et 9 de ce présent numéro). «Les prix ne vont pas baisser» Ceci dit, les trois dernières années ont été difficiles. Urs Gerber reste toutefois optimiste pour l’avenir. En effet, en raison de la future adaptation en 2030 de la RPLP (Redevance poids lourds liée aux prestations), les achats de nouveaux camions devraient augmenter, cela dès à présent. «On pourra alors rouler avec ces véhicules pendant sept ou huit ans avant qu’ils ne passent dans la catégorie supérieure», a expliqué Urs Gerber. «De plus, les prix ne vont pas baisser à l’avenir», a-t-il encore ajouté. En effet, les constructeurs risquent des pénalités à partir de 2025 s’ils ne parviennent pas à réduire les émissions de CO2 de leurs camions de 15% par rapport à 2019. La norme Euro 7 exige
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