Échange avec la police – Action «Temps mort» Gunzgen-Sud

Transport et infrastructure Ausgabe-06-2025

Qu’il s’agisse de discussions avec la police ou sur le stand des Routiers Suisses, les chauffeurs apprécient cette «pause» sur l’aire de repos de Gunzgen-Sud.

Pour la quatrième fois, la Police cantonale soleuroise a organisé son action baptisée «Temps mort». A cette occasion, les chauffeuses et les chauffeurs ont été invités à profiter de leur pause sur l’aire de repos de Gunzgen-Sud pour discuter librement avec la police, tout en prenant un café et une collation, qui étaient offerts ce jour-là.

Six années s’étaient écoulées depuis la dernière «Pause» avant que cet événement ne soit à nouveau organisé. La pandémie de coronavirus et la construction du nouveau Centre de contrôle du trafic lourd à Oensingen, inauguré l’année dernière, avaient incité la Police cantonale de Soleure à faire une pause dans l’organisation de manifestation. Quoi qu’il en soit, il est rapidement apparu que cela valait la peine d’inviter à nouveau les chauffeuses et les chauffeurs sur l’aire de repos de Gunzgen-Sud pour un café, un croissant ou une collation du Marché. A peine les participants à ce «Temps mort», à savoir la Police cantonale, Les Routiers Suisses, l’ASTAG, la NSNW (Routes nationales du Nord-Ouest de la Suisse SA) et la société SpanSet, étaient-ils prêts que les premiers chauffeurs arrivaient déjà.

«Cet événement suscite toujours un écho très positif», a déclaré Marco Leist, de la Police cantonale soleuroise. Les discussions informelles entre la police et les chauffeurs portent toujours sur les mêmes thèmes: parmi les sujets récurrents figurent notamment l’OTR et l’arrimage du chargement.

Selon Marco Leist, les défauts techniques constituent toujours un problème lors des contrôles: «Ils ne diminuent pas, bien au contraire», constate-t-il. Cela s’explique aussi par l’ouverture du Centre de contrôle du trafic lourd à Oensingen, qui offre de meilleures possibilités de contrôle précis. «Ce centre fonctionne très bien depuis son ouverture», affirme Marco Leist.

Texte et Photos: Daniel von Känel